Something special…

On me demande souvent ce qui fait ma particularité, ma valeur ajoutée. En quoi ça serait avantageux de m’engager moi en tant que coach, et pas quelqu’un d’autre.

Je vois dans cette question une excellente opportunité de mieux me faire connaître en dévoilant mon histoire professionnelle et personnelle. Je suis persuadé que ça n’est pas un hasard si je pratique aujourd’hui la profession de coach. Lorsque j’ai décidé de me consacrer au coaching, j’ai eu la sensation d’avoir répondu à un appel. Toutes les expériences que j’ai pu vivre par le passé m’ont conduit à la profession de coach, comme si c’était un chemin tracé, et c’est par la pratique du coaching que je réponds à cet appel. Elles ont fait de moi celui que je suis aujourd’hui et m’ont permis de développer une approche très personnelle de l’accompagnement, en-dehors des sentiers battus. J’ajouterai que je vis ma profession de coach avec bonheur, ce qui me permet d’ajouter chaque jour plus d’énergie tonique à mon travail.

J’ai fait des études de droit, j’ai étudié et enseigné l’art dramatique, j’ai étudié et enseigné le sport (le rugby en particulier), j’ai étudié le coaching, la Programmation Neuro-Linguistique, l’Énnéagramme, les techniques de motivation et de coaching mental (que j’enseigne également). Je dirais que j’ai étudié et étudie encore la personne humaine. Elle me passionne. Dans ma vision, nous sommes constitués de trois plans ou domaines essentiels : l’esprit (ou le mental, le cognitif), le cœur (ou l’émotionnel, l’affectif) et le corps (ou le physique, le technico-moteur). Les relations incessantes entre ces trois domaines permettent à la personne d’être pleinement vivante. L’harmonie entre les trois domaines permet d’atteindre tous les objectifs, de s’inscrire dans l’excellence. Lorsque la communication entre les trois domaines devient dysfonctionnelle, la personne est souffrante et ne peut plus évoluer, ni se développer.

Dans le théâtre, j’ai agi comme metteur en scène, directeur de compagnie, acteur, responsable de training mental, verbal, physique et émotionnel. Ayant fondé et dirigé pendant vingt ans une compagnie professionnelle (avec plus de vingt spectacles produits et distribués) j’ai assuré un rôle de manager, de directeur des ressources humaines, et de producteur. C’est un travail compliqué parce que vos interlocuteurs sont persuadés que l’art théâtral est un jeu d’enfants pratiqué par des adultes irresponsables. Un jeu qui coûte cher et qui ne génère pas de richesse. Ce qui est en partie vrai, dans la mesure où, contrairement à un tableau ou à une sculpture, vous ne pouvez pas vendre un spectacle comme s’il s’agissait d’un objet. Chaque spectacle réalisé a relevé du domaine du miracle. Nous partions d’un texte et de rien d’autre et nous arrivions à créer une réalité concrète issue d’un rêve on ne peut plus abstrait. Et cela en disposant à chaque fois de bien moins de ressources que nécessaire. C’est un exercice qui tient de l’acrobatie entrepreneuriale. Gérer des équipes de 15 à 20 collaborateurs, tous spécialisés dans leur domaine, sans qu’il y ait à licencier personne ni à réduire les salaires en cours de route pour rester dans les limites du budget, ça n’est pas simple du tout. Sans compter que vous recommencez tout à chaque production comme si vous n’aviez jamais rien fait auparavant. Vous pouvez connaître un succès retentissant avec votre dernier spectacle, vous n’aurez pas plus de crédibilité aux yeux des organismes de soutien pour autant. C’était comme si, à chaque fois, il fallait fonder une nouvelle entreprise.

Mais ce n’est pas ça le plus important.

Le plus important, c’est que durant les vingt ans que j’ai consacrés au théâtre, j’ai appris à construire des modèles qui sont applicables dans d’autres domaines que le théâtre.

  • Avec Pirandello, j’ai appris à construire le modèle de la méta-réalité. La réalité peut se contempler elle-même et chercher la façon de se modifier, sans tenir compte de ce qui paraît avoir été écrit une fois pour toute. La réalité peut prendre conscience d’elle-même et trouver quels sont les paramètres à préserver et ceux à stimuler pour aller vers l’excellence.
  • Avec Dostoïevski, j’ai appris à construire le modèle de la Beauté qui sauve le monde. Dans toute situation, même la plus toxique, la Foi, l’Espérance et l’Amour restent immuables et permettent au système de grandir, de devenir une opportunité pour chacun de s’approcher de ce qui est Sublime.
  • Avec Tchekhov, j’ai appris à construire le modèle de la polyphonie. Chaque voix, chaque silence, chaque pause, chaque personnalité, chaque spécificité contribue à la construction du système et apporte les nuances de lumière, de son et d’émotion qui font que le système lui-même devient unique, grand, magnifique.
  • Avec Pouchkine, j’ai appris à construire le modèle de la Joie. Quoiqu’il arrive, nous pouvons rester dans la Joie, trouver la Joie, vivre la Joie. Qu’il s’agisse d’un duel à la vie, à la mort, ou de séduire la plus belle, nous pouvons le faire le sourire aux lèvres et bénéficier toujours de l’énergie tonique sans jamais nous laisser envahir par l’énergie toxique.

Mon expérience dans le rugby est l’expérience de 40 ans de mon existence. J’ai été joueur, je suis entraîneur et expert. J’entraîne et j’enseigne le rugby, le fameux jeu de voyous joué par des gentlemen (et women).

Le rugby m’a appris à construire le modèle des opportunités. Sport de combat collectif, c’est un jeu complexe tant qu’on n’apprend pas à transformer les contraintes en opportunités. Si vous regardez votre adversaire comme l’obstacle qui vous empêche de marquer l’essai, vous ne pourrez pas être gagnant. Vous jouez avec l’adversaire et non contre lui.

Il est donc recommandé de regarder attentivement l’adversaire et son dispositif pour comprendre où se trouvent les opportunités. Quelles sont les opportunités que notre adversaire a créées pour nous ? Comment pouvons-nous les exploiter ? Que pouvons-nous faire pour conditionner les comportements de notre adversaire de façon à ce qu’il crée encore plus d’opportunités pour nous ?

C’est un jeu de stratégie et surtout de tactique, d’adaptation intelligente. Il stimule ce que j’appelle l’intelligence créative, c’est-à-dire la faculté d’organiser de façon créative, intuition, inspiration, expérience et travail acharné. Et le plus intéressant dans ce modèle, c’est qu’il s’agit de trouver les solutions de façon collective. Dans le rugby « 1+1 = 3 » c’est la norme, car ce n’est que collectivement qu’on peut gagner. Il faut donc penser, agir et s’adapter collectivement dans un esprit de polyvalence et de suppléance (ou si vous préférez de complémentarité et de subsidiarité).

Dans le rugby, j’ai également appris l’importance de la détermination d’un objectif atteignable et l’importance du feedback. Parce que si l’objectif implicite du jeu c’est de gagner, la réalité est qu’on ne gagne pas toujours, ce qui nous entraîne à être résilients.

Tous ces modèles peuvent se transposer dans le monde de l’entreprise et dans le développement personnel.

Mes études de coaching et de Programmation Neuro-Linguistique m’ont apporté encore plus de modèles et ont ouvert de façon significative l’horizon des possibles.

Je suis persuadé que chacun de nous est une contribution pour soi, pour les autres et pour le monde.

Le sens que je donne à mon travail c’est d’accompagner les personnes, que ce soit sur le plan individuel ou sur le plan du système, pour les aider à  comprendre ce qui fait d’elles une contribution, quels sont les comportements spécifiques qui leur permettent de se réaliser en tant que contribution. Et ensuite, d’explorer avec elles les opportunités qui leur permettront de passer de la performance à l’excellence.

Si vous avez lu tout ce qui précède et que vous lisez cette phrase, je vous remercie de votre ténacité. Si à la suite de cette lecture, vous pensez que je peux représenter une contribution pour vous, une opportunité, n’hésitez pas à me contacter.